Avec
son film Quartet,
Dutin Hoffman nous plonge dans l'univers musical d'une maison de retraite
uniquement composée… d'anciens musiciens. Avec une image splendide, un cadre en
permanence quasi-parfait, et de somptueuses musiques, le réalisateur réussit un
coup de maître en matière d'esthétique.
Côté
récit, c'est tout de suite un peu plus sombre. L'histoire est pleine de
rebondissements tous autant attendus les uns que les autres et les personnages
bien qu'attachants, sont déprimants. On a un peu l'impression que la vision de
la vieillesse se résume à celle de Dustin Hoffman — qui doit certainement se
sentir un peu vieux maintenant — avec des personnages assez caricaturaux.
L'humour, parfois présent, est toujours bien dosé et l'harmonie entre scènes
drôles et scènes plus touchantes bien étudié.
Après
un magnifique générique, on espère un film à l'image des premier plans, mais on
est assez vite dérouté. On se perd rapidement dans des détails sans importance
pour retomber sur des évènements plus qu'attendus, et la fin est tout aussi
prévisible que l'intégralité du film.
Côté
ambiance sonore, comme le veut le thème du film, la musique est omniprésente et
parfois oppressante. On aimerait sans doute qu'elle soit mieux dosée et utilisée
avec parcimonie. Sans parler des mouvements de caméra, qui à force d'être
présents deviennent insupportables. On peut sans trop prendre de risque dire que
Dustin Hoffman apprécie ces mouvements, et même un peu trop. On aurait aimé un
peu plus de plans fixes pour calmer le jeu.
Malgré
tout ces points faibles, on se retrouve face à un film agréable à regarder, même
si certains passages sont un peu longs et souvent prévisibles. Les personnages
sont pour la plupart d'entre eux attachants et les enjeux du film facilement
acceptés par le spectateur.
En
bref, c'est un film plein de bonnes intentions mais avec cependant quelques
points plus discutables."
Théo Lopez, Première, Lycée des Arènes - Toulouse.
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