mardi 22 janvier 2013

Mon père va me tuer, de Daniele Cipri



J’ai trouvé ce film intéressant, mais je ne l’ai pas trouvé très comique.
 Je trouve la situation assez pathétique et j’ai eu du mal à saisir l’humour du réalisateur.Pour moi,  la situation ne prêtait pas à rire, elle était plutôt triste. 


Le point positif du film, c’est la fin, qui à mon sens a été très bien trouvée. Elle était recherchée, plutôt inattendue, et le montage rapide l’a bien mise en valeur.
 C’est à ce moment là que le titre du film prend tout son sens.

Romain Lefrançois, Terminale littéraire option cinéma-audiovisuel, Lycée des Arènes -  Toulouse

Héritage, de Hiam Abbas



Héritage est un film poignant qui montre l’évolution d’une famille palestinienne dans un contexte de guerre. 
La réalisatrice Hiam Abbass nous montre comment le poids des traditions peut diviser une même famille. Une fille va à l’encontre de sa culture, elle voudrait épouser l’homme qu’elle souhaite, qu’il soit arabe musulman ou américain athée.

On comprend bien la division au sein des palestiniens entre les pro-américains et les antiaméricains.

Les sujets comme l’adultère, l’ambition politique, la stérilité la violence et l’amour sont traités dans cette même famille et ce contexte politique difficile.

Il y a un aspect très réaliste qui nous empêche de nous détacher du film du début à la fin :

- la guerre crée un climat instable et reflète ainsi l’instabilité de la famille qu’on voit évoluer.

- les acteurs incarnent parfaitement leurs rôles, ils sont très talentueux.


J’ai vraiment apprécié ce film qui traite une réalité historique à travers une histoire fictive. 

Romain Lefrançois, Terminale littéraire option cinéma-audiovisuel, Lycée des Arènes -  Toulouse

Insensibles, de Juan Carlos Medina



Dans ce film qui se déroule en Espagne, des scientifiques découvrent dans un petit village des enfants insensibles à la douleur. Cela les rend dangereux pour eux et pour la société. Ils sont donc enfermés dans un asile psychiatrique.

Le contexte historique du film évolue en commençant par une guerre civile en Espagne opposant les fascistes et les révolutionnaires, puis en traversant la seconde guerre mondiale jusqu’au années 2000.

Ce film est qualifié de « film d’horreur ». Certaines scènes sont extrêmement violentes, le contexte historique est difficile, mais le réalisateur ne s’est pas contenté de faire un film « gore » avec du sang et de la violence du début à la fin. En effet, il y à une réelle histoire qui prédomine durant le film avec des plans recherchés et des scènes magnifiques.


Certaines scènes m’ont beaucoup ému, notamment la fin du film qui est magnifique. Ce film arrive à faire passer beaucoup de sentiments au spectateur : la colère, la peur, la tristesse, la pitié, l’empathie, l’espérance,  avec un suspens qui dure du premier au dernier plan. A mon avis, ce film n’est pas un « film d’horreur » comme on peut le penser au sens premier du terme. C’est un film marquant à la foi beau et violent.

 Romain Lefrançois, Terminale littéraire option cinéma-audiovisuel, Lycée des Arènes -  Toulouse