vendredi 1 février 2013

Une histoire d'amour, Hélène Fillières (2011)


Ce qui m'a le plus plu dans ce film c'est l'esthétique de l'image très bien travaillée. L'histoire en elle-même se retrouve plus dans l'implicite, dans la mise en scène et dans le jeu des acteurs que dans les dialogues assez éludés. Le spectateur doit accepter de ne pas tout savoir et de ne pas tout maitriser, car la psychologie des personnages est très différente de celle que l'on peut retrouver dans d'autres films. Le sujet de l'histoire est un sujet assez difficile et traité de manière assez crue et froide. Cependant, j'ai apprécié l'originalité du film et sa manière de traiter le sujet. Dans l'ensemble ce film est très recherché et l'on remarque une très belle lumière, joliment et justement étudiée. C'est un film qui nous montre une histoire d'amour comme l'on n'en a pas l'habitude d'en parler et dont le thème reste encore tabou de nos jours.

Déjean Orlane, Terminale littéraire option cinéma-audiovisuel, Lycée des Arènes -  Toulouse

Tabou, Miguel Gomes (2012)


Lorsque je suis allée voir ce film, je ne m'attendais pas du tout à ça.
J'ai beaucoup apprécié et suis ressortie de la séance avec qu'une seule envie, prendre la prochaine et regarder à nouveau cette perle du cinéma.
J'ai trouvé très intéressante et bien mise en place l'idée de mêler parlant et muet, ainsi que couleur et noir et blanc. La musique est bien choisie mais je trouve dommage qu'elle ne soit pas sous-titrée, car les paroles auraient pu être intéressantes et ajouter un plus à l'aspect symbolique très présent de l'histoire.
Cette dernière est articulée d'une manière très originale sans pour autant que le spectateur ne se perde dans la trame narrative. J'ai trouvé ce film merveilleusement poétique et les plans biens travaillés avec une recherche esthétique très bien amenée.
L'ambiance du début du film est plutôt mystérieuse et intrigante et on ne voit d'abord par très bien où elle va nous mener, mais on est ensuite agréablement projeté dans le passé d'un personnage qui nous fait alors comprendre l'incipit très poétique et métaphorique du film. Cependant le film est un peu long par moments dans son déroulement, malgré une histoire très attachante et prenante.

Déjean Orlane, Terminale littéraire option cinéma-audiovisuel, Lycée des Arènes -  Toulouse

Comme un lion, Samuel Collardey (2011)



Ce film relate le voyage d'un adolescent Sénégalais, nommé Mitri, en France dans le but de devenir joueur de foot professionnel.
J'ai vu ce film durant le festival de cinéma d'Auch cette année. Ma première impression en ressortant a été très mitigée. Tout d'abord j'ai été un peu déçue par une histoire trop idéaliste à mon goût. D'après moi, le film n'a pas assez insisté sur les difficultés qu'aurait dû avoir un sans-papier mineur et seul en France. Le film a plutôt appuyé sur l'accomplissement d'un rêve d'adolescent d'une manière, il me semble, très utopiste. Cependant, j'ai apprécié le rapport qu'entretient le village Sénégalais avec – si l'on puis dire – leur ''ambassadeur'' en France. Ce rapport révèle, entre autres, les rêves d'enfants pour une passion qu'est le foot, et met aussi en évidence l'exploitation des recruteurs européens. J'ai aussi apprécié la qualité de l'image et de la composition des plans très travaillée, ainsi que les jeux d'acteurs. On s'attache beaucoup à Mitri, personnage principal et même si je ne suis pas une personne qui s'intéresse particulièrement au foot, j'ai tout de même apprécié le regard que portait le film sur ce sport. Il y a beaucoup d'espoir et de douceur dans ce film et on est vite emporté par l'histoire.


Déjean Océane, Terminale littéraire option cinéma-audiovisuel, Lycée des Arènes -  Toulouse